C’est au Domaine de l’Abadaire, qu’il possédait, que le grand explorateur de l’Afrique René Caillé a terminé ses jours.
Extrait de Wikipédia : « Désirant parcourir des terres inconnues, il embarque comme membre d’équipage de La Loire, un des quatre navires de l’escadre de la frégate de La Méduse partie pour reprendre possession, selon les termes des Traités de Paris de 1814 et 1815, de la colonie française de Saint-Louis du Sénégal alors aux mains des Britanniques. L’escadre quitte son mouillage près de l’Île d’Aix au nord de l’embouchure de la Charente le 17 juin 1816. […] Caillié passe quelques mois à Dakar, qui n’est alors qu’un village, avant de retourner par la mer à Saint-Louis. Là, il apprend qu’une expédition anglaise, menée par le Major William Gray, s’apprête à quitter la Gambie pour explorer l’intérieur du continent. Caillié s’élance le long de la côte avec deux compagnons pour offrir ses services, pensant faire les 300 km à pied, mais la chaleur et le manque d’eau sont trop épuisants. Il abandonne son idée et s’embarque plutôt sur un navire de commerce pour une traversée gratuite de l’Atlantique jusqu’en Guadeloupe. Sur l’île, il trouve du travail pour six mois, et lit le récit de l’exploration du Moyen Niger par Mungo Park dans ce qui est aujourd’hui le Mali. Caillié rentre en France, puis repart pour le Sénégal en 1817 où il suit une mission à la recherche d’un prisonnier anglais, ce qui lui permet d’apprendre la culture africaine et la vie du désert. Il meurt sur ses terres le 17 mai 1838, usé par son périple, des suites d’une maladie contractée en Afrique (sans doute d’une maladie du sang apportée par le Paludisme) et est enterré dans la commune voisine de Pont-l’Abbé-d’Arnoult. »